Aujourd'hui par la grâce du Seigneur je veux partager la parole sur un sujet qui concerne beaucoup de personnes, particulièrement les femmes. C'est un message que le Seigneur m'a donné et qui m'a beaucoup encouragé. Nous prenons la parole dans le livre de Genèse.
Genèse 2: 21-23 << YHWH Elohîm fit tomber un profond sommeil sur l’être humain, qui s'endormit. Il prit l'un de ses côtés, et referma la chair à la place de ce côté. YHWH Elohîm bâtit une femme du côté qu'il avait pris de l’être humain, et il l'amena vers l’être humain. L’être humain dit : Celle-ci pour le coup est l'os de mes os et la chair de ma chair. On l'appellera femme parce qu'elle a été prise de l'homme.>>
Beaucoup ont certainement déjà reçu cet enseignement sur la femme qui doit être une aide semblable à son mari, ou encore être une coéquipière de l'homme dans le couple, et non son marche-pied, dû au fait qu'elle ait été tirée de sa côte. C'est tout à fait important de le souligner parce que certains hommes tordent les écritures et prennent leurs femmes pour des domestiques. Mais le Seigneur m'a donné un autre enseignement dans ce passage. Je me suis demandée pourquoi la côte et non pas une autre partie du corps? Pourquoi le Seigneur décida t-il de choisir la côte de l'homme pour créer la femme? Pour répondre à ma question il m'a emmenée à comprendre tout d'abord le rôle de la côte dans un corps humain. Et c'est par là que nous allons commencer.
LE RÔLE D'UNE CÔTE
La côte est un os plat du thorax de forme courbe, placé au devant du cœur et des poumons. Elle assure ainsi une fonction de protection pour ces derniers. Sans la côte, le cœur est exposé à toutes sortes de chocs, ce qui pourrait être fatal à l’être humain. La côte encaisse des coups, protégeant ainsi le cœur contre d’éventuels assauts extérieurs.
Le cœur par contre est cet organe là qui propage le sang dans tout l'organisme, qui distribue le sang à chaque organe. Beaucoup attribuent les honneurs au cœur, parce qu'il a un rôle prépondérant dans le fonctionnement de l'organisme. On le considère comme un organe vital. Cela est sans doute vrai. Mais nous ne devons pas oublier que sans la côte placée au devant de lui, le cœur est fragile et exposé. Et si le cœur ne fonctionne plus, alors tous les autres organes arrêtent de fonctionner.
LE CARACTÈRE DE LA CÔTE TRANSMIS A LA FEMME
Dans un corps humain qui constitue une famille, le cœur est l'image de l'homme et la côte est bien-entendu l'image la femme, puisque c'est de cette partie qu'elle a été tirée. Les autres organes représentent les membres de la famille: les enfants, et même les grands-parents. Pour répondre à la question posée plus haut, à savoir pourquoi la femme a été tirée de la côte et non d'un autre organe, le Seigneur a fait ce choix pour transmettre à la femme le caractère d'une côte. Nous allons aborder 3 aspects ou rôles propres à la côte que la femme est sensée manifester au sein de la famille, plus précisément dans son foyer.
La couverture de la côte
La femme telle que la côte qui protège le cœur doit couvrir son mari, et non l'exposer. Il est à noter ici qu'il ne s'agit pas de la couverture spirituelle ( qui ne revient qu'au Seigneur ), mais de couvrir les défauts et les imperfections. L'homme qui est l'image du cœur, ne peut véritablement se bâtir et se réaliser dans la vie si la femme qui est l'image de sa côte ne le soutient, ne l'encourage, et ne le supporte. Et pour nous les femmes chrétiennes, nous sommes celles-là qui prient pour nos maris, qui portent leurs projets devant le trône de grâce du Père. Nous les couvrons de nos prières, par le fait d’intercéder toujours auprès du père pour eux. La prière d'une femme pour son mari est d'une grande efficacité surtout si elle craint le Seigneur.
Il y a une histoire dans la bible qui m'a toujours particulièrement touchée, c'est celle de Nabal et Abigaïl. Nabal selon la bible était un homme cruel et méchant, mais sa femme Abigaïl était une femme de bon sens. David un jour envoya ses serviteurs auprès de Nabal afin qu'ils trouvent grâce à ses yeux, et qu'il leur donne tout ce qui lui semblerait bon. David s'attendait à ce que Nabal lui rende le bien qu'il lui avait fait. Mais en retour il fut méchant envers lui. Alors David décida de détruire Nabal et toute sa maison. Mais regardons la réaction d'Abigaïl, femme de Nabal, lorsqu'elle apprit les propos de David.
1 Samuel 25: 14-28 << Or un des serviteurs de Nabal fit ce rapport à Abigaïl, femme de Nabal, et lui dit : Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, qui les a traités rudement. Cependant ces hommes ont été très bons envers nous, et ne nous ont fait aucune injure, et rien ne nous a été enlevé, tout le temps que nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs. Ils nous ont servi de muraille nuit et jour, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître les troupeaux. Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car le mal est résolu contre notre maître et contre toute sa maison, parce qu'il est un fils de Bélial , et personne n'oserait lui parler. Abigaïl se hâta, et prit 200 pains, 2 outres de vin, 5 pièces de petit bétail, 5 mesures de grain rôti, 100 grappes de raisins secs, 200 de figues sèches, et les mit sur des ânes. Puis elle dit à ses jeunes hommes : Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle n'en dit rien à Nabal, son mari. Et étant montée sur un âne, elle descendait de la montagne par un chemin couvert ; voici, David et ses hommes descendaient en face d'elle, et elle les rencontra. David avait dit : Certainement c'est en vain que j'ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, en sorte qu'il ne s'est rien perdu de tout ce qu'il possède. Il m'a rendu le mal pour le bien. Qu'Elohîm traite ainsi les ennemis de David et qu'ainsi il y ajoute, si je laisse de tout ce qui lui appartient, jusqu'au matin, quelqu'un qui urine contre le mur ! Lorsque Abigaïl aperçut David, elle se hâta de descendre de son âne, et tomba sur sa face devant David, et se prosterna contre terre. Elle se jeta à ses pieds et lui dit : À moi la faute, mon seigneur ! S'il te plaît, que ta servante parle à tes oreilles ! Écoute les paroles de ta servante. S'il te plaît, que mon seigneur ne prenne pas garde à cet homme de Bélial, à Nabal, car il est comme son nom : Nabal est son nom, et il y a de la folie en lui. Et moi, ta servante, je n'ai pas vu les jeunes hommes que mon seigneur a envoyés. Maintenant, mon seigneur, YHWH est vivant et ton âme est vivante, YHWH t'a empêché d'en venir au sang, et il a retenu ta main. Or que tes ennemis, et ceux qui cherchent à nuire à mon seigneur soient comme Nabal. Mais maintenant, voici un présent que ta servante a apporté à mon seigneur, afin qu'on le donne aux jeunes hommes qui sont à la suite de mon seigneur. Pardonne, s'il te plaît, la transgression de ta servante, car YHWH fera, il fera à mon seigneur une maison stable, car mon seigneur conduit les batailles de YHWH, et il ne s'est trouvé en toi aucun mal pendant toute ta vie. >>
Ce passage regorge de beaucoup d'enseignements. Mais pour nous limiter au sujet de la femme, nous pouvons voir David ici comme l'image du Seigneur. Abigaïl connaissait le cœur de son mari. Elle savait qu'il n’était pas un homme bon, et qu'il ne craignait pas le Seigneur. Mais malgré cela, elle alla au devant de David et lui dit que c'est elle qui avait péché. Elle pris la faute de son mari sur elle et implora David de ne pas prêter attention à lui. Elle l'a non seulement couvert mais aussi tous ceux qui étaient des leurs.
Ma sœur tu peux avoir un mari qui ne craint pas le Seigneur, et qui te mène la vie dure. Mais comme Abigaïl, couvre ton mari. Prie pour lui, implore la grâce du Père sur la vie de ton mari. Ce qui est aussi marquant dans cette histoire est qu'elle ne dit rien à Nabal de ses plans au moment où elle décida d'agir.
Mes sœurs nous devons changer nos mentalités et même notre manière de prier pour nos maris. Nous devons prier pour eux dans le lieu secret, dans la présence du père. Apprenons à ne pas toujours nous plaindre d'eux devant le Seigneur, mais plutôt implorer la grâce du père pour eux, afin que le Seigneur ne cesse de les bénir et les garder.
La bible dit dans 1 Pierre 3 :7 << Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les comme devant aussi hériter avec vous la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacles à vos prières.>>
Ce passage demande aux hommes de ne pas blesser leurs femmes, mais de les respecter parce que lorsqu’une femme gémit et pleure dans son cœur à cause de son mari, le Seigneur l'entend, et comme le passage le dit, cela peut faire obstacle à l'exaucement de ses prières .
Voila pourquoi femmes, soyons des véritables côtes pour nos maris. Bénissons-les même dans nos cœurs, et non pas seulement en parole, même s'il y en a qui sont difficiles, parfois dictateurs, inattentionnés et qui nous méprisent. La côte couvre le cœur, encaisse des coups pour que le cœur continue de fonctionner et d'alimenter tout le corps.
Le travail du cœur dépend de l’efficacité des côtes qui le couvrent. Sans la côte, aucun être humain ne pourrait se coucher sur son côté, ni même sur son ventre de peur d’écraser son cœur. Le cœur sans la côte est fragile et vulnérable. Tu es cette côte-là ma sœur. Réalise ton rôle et assume-le dans la vie de ton mari. Couvre le par tes prières, sois à son écoute, et encourage-le, pendant que lui se bat pour que toute la famille soit à l’abri du besoin.
Beaucoup de femmes ont souvent l'impression de porter tout le poids de la famille, et d'encaisser trop de coups. elles se sentent parfois comme submergées par le poids des responsabilités : on gère le mari, les enfants, sa propre famille, sa belle-famille, et parfois on se sent à bout de force. Mais c'est parce que comme la côte ma sœur, tu ne couvres pas seulement le cœur qui est ton mari, mais tu couvres par ricochet toute la famille, qui sont les autres organes qui dépendent du cœur. Et si ton travail n'est pas bien fait en amont, toute la famille s’écroule.
Femme réalises-tu ton rôle? réalises-tu ta grâce? Ne te minimise plus car tu as de la valeur. Même si ton mari ne le voit pas, ton créateur le voit et connaît ta valeur, ta place et ton importance dans ce foyer que tu tiens. Même le monde nous enseigne. Ne dit-on pas dans le monde que c'est la femme qui tient le foyer? Ainsi comme la côte tu tiens la famille.
L’humilité de la côte
Comme mentionné plus haut, la côte fait partie des organes dont on fait très peu mention, ce qui l’amène à être toujours effacée. Elle n'est jamais au devant de la scène comme le cœur, et elle ne s’élève pas, mais dans le secret elle accomplit un travail remarquable. La côte ne se plaint jamais d'encaisser les coups pour protéger le cœur. La côte est en quelque sorte un symbole d’humilité, car connaissant sa valeur, elle ne cherche pas à être vue ni acclamée pour ce qu'elle fait. Elle donne tous les honneurs au cœur, mais elle connaît son importance. Voilà le rôle d'une femme dans un foyer, dans la vie de son mari. Nous devons être effacées, humbles, soumises à nos maris.
Même si tu sais ma sœur que tu gagnes plus d'argent que ton mari, ou que ton mari te laisse la gestion des finances du foyer, sois humble et continue de lui donner son respect. Donne-lui sa place parce qu'il demeure le chef de famille. La bible nous parle d'une femme qui avait ce caractère, Il s'agit de Sarah, femme d'Abraham.
1 Pierre 3: 3-6 << Car c'est ainsi que se paraient aussi autrefois les saintes femmes qui espéraient en Elohîm, étant soumises à leurs propres maris, comme Sarah, qui obéissait à Abraham, l'appelant seigneur, elle dont vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien, sans être effrayées par aucune terreur. >>
Sarah avait compris son rôle en tant que côte et connaissait sa place dans la vie d'Abraham. Elle l'appelait seigneur. Elle lui donnait les honneurs et s’effaçait. De plus le verset dit que c'est d'elle dont nous sommes devenues les filles, ce qui signifie que nous devons lui ressembler. Cela ne signifie pas que nous avons l'obligation d'appeler nos maris seigneur, mais dans nos cœurs nous devons réaliser qu'ils sont au-dessus de nous, et qu'ils ont autorité sur nous.
Comme la côte qui assure ce rôle de couverture, mais qui s'efface pour donner la primauté au cœur, ainsi nous devons connaître notre rôle dans la vie de nos maris, mais en même temps rester humbles et soumises.
Même si personne ne voit tes efforts et ta souffrance, comme la côte dont on ne fait jamais mention, continue de travailler et d’intercéder dans le secret parce que même dans nos foyers nous sommes en mission mes sœurs. Cela peut sembler pas du tout glorieux pour certaines femmes d’être relayées au second plan, mais le plus beau dans tout çà est qu'au-delà de leurs responsabilités, la bible dit de la femme qu'elle est une source de bénédictions pour son mari, ce qui me mène au troisième aspect de la côte.
La côte source de bénédictions
La bible dit dans Proverbes 18: 22 << Celui qui trouve une femme trouve le bonheur et il obtient la faveur de YHWH .>>
Premièrement dans ce passage il est question de l'homme qui trouve la femme, et non la femme qui trouve l'homme. Ce qui veut dire que la femme est cette perle là que l'homme doit chercher et trouver afin d'avoir le bonheur.
Deuxièmement l'homme doit chercher parce qu'il y a beaucoup de femmes dans le monde, mais toutes ne sont pas des côtes du point de vue du caractère. Et ce n'est que lorsque l'homme trouve sa côte, qu'il trouve le bonheur.
Et pourquoi la suite du verset dit-elle que l'homme obtient la faveur de YHWH? Parce que si un homme a une côte qui connaît sa valeur et son rôle, une côte qui sait qu'elle ne doit pas exposer son mari ni le salir auprès d'autres personnes, qui sait qu'elle doit toujours le bénir dans son cœur peut importe les incompréhensions et les différends du quotidien, qui prie pour son mari tous les jours même si en journée il l'a offensé, alors son mari obtiendra la faveur de YHWH tel que le passage le dit. Une véritable côte, comme la bible nous l'enseigne est une source de bénédictions pour son mari. Tu n'es pas dans ce foyer pour rien ma sœur, comme certaines peuvent se demander parfois pourquoi elles se sont même mariées. Même s'il ne le sait pas tu es une bénédiction pour ton mari ma sœur.
Ce message du Seigneur est pour nous encourager à tenir bon, mais aussi pour nous interpeller. Nous devons manifester les fruits même dans nos foyers, et accepter la place que nous sommes censées occuper. Nous sommes des côtes et non le cœur. Le monde nous déforme et nous empêche de comprendre notre fonction dans un foyer. De nos jours l'accent est mis sur l’émancipation de la femme. On en parle partout. On veut nous faire croire que la femme qui peut s'assumer financièrement n'a aucun compte à rendre à son mari, pire encore lui être soumise. On nous présente un modèle de femme qui ne sait pas se taire et qui doit toujours avoir le dernier mot face à son mari. L'histoire de la création de la femme remonte à la genèse, ce qui veut dire qu'au commencement le Seigneur a créé la femme pour qu'elle assume le rôle d'une côte, organe duquel elle a été tirée. Il est temps pour les femmes que nous sommes de revenir à la parole parce que le Seigneur nous demandera des comptes même pour la gestion de nos foyers. Que le Seigneur nous fortifie toutes au nom de Yéhoshoua, Amen!
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